Affichage détaillé (Plate-forme Enviro'Étang de Berre)
Validation de VTR élaborées par la compagnie pétrochimique de Berre dans le cadre d'une évaluation quantitative des risques sanitaires liée à une pollution de la nappe souterraine (Berre l'Etang)
Producteur(s) : ANSES - Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail
Type de producteur : Etablissements publics
Rapport, 2015
Berre l'Etang
Périmètre : Etude localisée
Thèmes : Eaux continentales, Multicompartiments, Santé des populations
Mots-clés : Nappe d'eau souterraine, Qualité des eaux
Type d'étude : Exploratoire
- CONGRES - Etude de la contamination du milieu marin par la biosurveillance des congres
- Études sanitaires du cordon du Jaï et de l'Étang de Berre
- Nappe alluviale de Berre : Diagnostic rapide de l'évolution de la qualité des eaux souterraines de 2008 à 2015
- Plan de prévention du bruit dans l'environnement de la commune de Berre l'Etang
- Evaluation des Risques Sanitaires dans la Zone Industrielle de Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône
Objectifs
En 2007, les riverains du quartier de la Molle de la commune de Berre l’Etang, ont adressé à la DREAL PACA une plainte pour nuisances olfactives liées aux eaux de leurs puits. Les investigations ont mis en évidence une pollution généralisée de la nappe souterraine par des pesticides. La nappe souterraine captée par les riverains est également polluée par des dérivés d’hydrocarbures qui ont pu être synthétisés dans l’unité de fabrication de solvants du pôle pétrochimique de Berre.
Dans le cadre de la cessation partielle de cette unité, l’Agence régionale de santé (ARS) et la Dréal ont demandé à l’exploitant d’évaluer les risques sanitaires induits pour les riverains par la présence de solvants dans les eaux souterraines. Cette évaluation intègre toutes les voies d’exposition (inhalation de vapeurs dans l’air intérieur et extérieur, ingestion de produits du jardin, ingestion accidentelle d’eau d’origine souterraine). Or pour certaines substances, aucune valeur toxicologique de référence (VTR) n’a été identifiée. Pour pallier cette absence de valeur, le bureau d’études (BE) mandaté par l’exploitant, a proposé pour ces substances des VTR qu’il a lui-même construites.
Conclusion
Pour une même substance, des VTR pour des durées d’exposition aiguë ou chronique ont été élaborées en fonction des effets mis en évidence (effet sur le développement, sur la fertilité ou un effet cancérogène), mais les conditions d’application sont différentes.
Concernant les effets sur le développement, il est généralement admis qu’une exposition unique peut suffire pour induire la survenue de l’effet si l’exposition survient lors d’une phase critique du développement embryo-foetal. Par conséquent, la dose d’exposition est directement celle à retenir sans ajustement concernant la durée de l’exposition. Une VTR reprotoxique s’applique pour des durées d’exposition d’une journée (Afsset, 2007).
Les données disponibles pour le diisobutylène (voie respiratoire) et le diisopropyl éther (voie orale) étant limitées, les VTR construites pour ces substances sont fragiles. L’élaboration de VTR pour ces composés a été réalisée par transposition de voie à voie selon les recommandations de l’agence europénne des substances chimiques (ECHA, 2012). Il conviendra de réviser ces VTR dès que de nouvelles données pertinentes de toxicité seront disponibles.
Pour le sec-butyl éther, le CES n’a pas souhaité élaborer de VTR en l’absence de données suffisantes.
Ce projet a été financé par l’ARS PACA et la DREAL PACA labellisées PRSE pour la partie Fos-sur-Mer et par l’OHM BMP pour la partie Bassin Minier de Provence.
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